Taern Flyr

   « Petite citation »

MA MENTALITÉ

Je suis quelqu’un qui soucie beaucoup des autres, je n’aime pas laisser quelqu’un mal en point devant moi.  Je suis du genre indépendant, je n’ai plus vraiment l’habitude de la présence de vrais humains  étant donné que ça fait 5 ans que je vie dans mon refuge avec les pokémon que je recueil. Je ne supporte pas la façon dont la team Sonik traite la pokémon.
Je suis du genre obstiné, quand j’ai une idée en tête je ne l’ai pas ailleurs. Malgré mon côté un peu renfermé j’ai un fond assez sensible. J’ai un certain franc parlé couplé d’un certain sens du sarcasme pour cacher une certaine timidité.

MON HISTOIRE

Devant moi un paras hybridé se relevais péniblement après une période de convalescence. Le pokémon regardait vers moi.

- Merci Doc, sans vous je ne sais pas si je pourrais être encore là pour vous remercier

Je le fis s’assoir sur un lit avant de m’installer en lui tendant une infusion. Je le regardais, un sourire satisfait aux lèvres, visiblement mes soins avaient porté leurs fruits.

-Je t’en prie, ce n’est rien, cet endroit et moi-même sommes là pour ça.

-Mais comment vous êtes venu à faire ce que vous faites pour nous, surtout que je ne vois pas vraiment ce que ça vous rapporte.

-Et bien… comment dire…

Je me remémorais mon passé alors que je cherchais comment formuler ma réponse, je me rappelais de mon enfance à Eladopole, j’étais le cadet de la famille, mes parents étaient infirmiers, pas toujours présents mais malgré tout ils trouvaient toujours un peu de temps pour nous. Mais la majeur partie de mon enfance je l’ai passé avec mes deux frères de 9 et 12 ans mes ainés, mais rapidement ils ont quitté la maison pour poursuivre leurs vies ailleurs. A partir de l’âge de 12 ans j’ai commencé à aller aider mes parents dans leur travail, j’aimais beaucoup ce qu’il faisait et j’avais décidé de faire pareil plus tard.

Lors de l’année de mes 16ans j’avais décidé de prendre la route pour faire le tour du pays afin de travailler dans différentes cliniques et centres pokémon afin d’apprendre différentes méthodes de soins. Ce périple a duré 3ans et un détail m’avais frappé quand je passais d’une ville à l’autre, autant les pokémon vivant avec les humains avais divers lieux où ils pouvaient être pris en charge, en revanche ceux qui étaient toujours sauvage… peu de chose étaient en place pour eux.

C’est donc avec un projet bien précis en tête que je revenais chez mes parents. Je leur expliquais mon idée de créer un refuge pour pokémon sauvage. Mes géniteurs étaient tellement emballés qu’ils m’avaient parlé de la maison de mon grand-père qu’ils avaient laissé à l’abandon dans les bois entre Bourg-Nevia, Balmaba et Amazonia. Une semaine après j’étais sur place en train de retaper les lieux. Je n’avais pas encore finis de tout mettre en place que déjà je recevais des patients.

Au début j’avais du mal à joindre les deux bouts, les réserves de nourritures commençaient à se renouveler de moins en moins souvent, je n’étais pas doué en jardinage et mes économies devenaient maigres, mais mes efforts étaient visiblement appréciés car les pokémon que j’avais soignés revenaient de temps à autre pour m’aider, soit en m’aidant à aménager les lieux, soit en m’aidant avec le jardin, soit en m’amenant des baies et des fruits. C’est ainsi que depuis 5ans  je vie en autarcie dans mon refuge avec pour seul compagnie les pokémons du coin.

Je me tournais vers le Paras qui me dévisageait du regard, en attendant ma réponse. Je soufflais légèrement et lui souris.

-Je fais juste ça parce que j’aime le faire, c’est tout.