Ramali

« No food, no life »

MA MENTALITÉ

Mentalement parlant, Ramali est quelqu'un de très complexe. Elle a beau être quelqu'un de souriant, elle n'est pas toujours très expressive - dans le sens où son éventail d'expressions faciales est très réduit en public.

Voici son premier paradoxe car, à vrai dire, elle ne montre que rarement ses vraies émotions : le sourire et la diversion passent avant tout. Généralement, vous ne la verrez pas souvent en colère car c'est quelqu'un de très patient, hormis lorsqu'on touche à ce qui lui appartient ou qu'on blesse ceux qui lui sont chers. De plus elle est du genre lunatique et vous la verrez rarement quiète. Elle veut toujours s’occuper, jouer, manger, découvrir et, à la rigueur, se prélasser au soleil.

Il est rare qu’elle ne parle pour rien dire, sauf si elle s’amuse à faire des jeux de mots et des calembours à deux cents. D'ailleurs, elle ne parle pas beaucoup, en temps normal, sauf si on aborde un sujet intéressant, qu’elle est curieuse et qu’on argumente pour maintenir la conversation – elle se laissera aller et dira ce qu’elle en pense, que ça plaise ou non, partageant ses expériences et autres. Nonobstant, vous pourrez toujours vous délecter du magnifique son de sa voix si vous avez l'occasion de l'entendre chanter – ce qui n'est pas rare, elle fredonne beaucoup quand elle bosse avec sa dresseuse. Elle adore la musique et, franchement, maintenant qu’elle est hybride ça sonne beaucoup mieux que ses braillements, sifflements et grognements d’autrefois.

C'est une libegon qui a une très grande culture générale grâce à sa dresseuse – elle a même appris à lire bien qu’elle ait toujours beaucoup de mal à écrire : ça la fatigue, la lasse et donc, elle évite un max de le faire. Comme mentionné ci-dessus, elle adore lire et apprendre, est curieuse, attentionnée et toujours à l'écoute. Elle est le genre de personne qui apprend vite quelque chose et elle est du genre très sociable, ce qui lui a attirée pas mal d’embrouilles. Encore est-il, Ramali n’est pas du genre à s’ouvrir facilement à autrui : elle s’entend bien avec les gens en toute sortes mais elle ne parle pas d’elle et ne cède pas facilement à ses émotions et envies – sauf quand il s’agit de la bouffe. Elle n'aime pas les endroits et les individus trop bruyants, appréciant grandement le silence. C’est une femelle appliquée, impliquée et perfectionniste, trait de sa personnalité qui la rend persévérante, compétitive et peut la frustrer bien plus souvent que vous ne le pensez parce qu’elle n’aime pas échouer – elle craint l’échec, même, s’est une phobie.

D’ailleurs, il lui arrive de se bloquer complètement et quand quelque chose ne va pas comme elle l’avait prévu et qu’elle ne trouve aucune issue possible. Elle fait de son mieux pour garder son calme et contrôler sa peur en réfléchissant et en tentant de contourner pacifiquement les situations… embêtantes. Toutefois, elle est du genre imprévisible, surtout si elle se sent acculée ou qu’elle est en colère. Elle possède une mémoire qu’on pourrait presque qualifier d’eidétique, étant capable de mémoriser tout ce qu'elle voit et entend, ce qui lui cause souvent des fortes migraines quand elle est bombardée d'informations. C’est cette même mémoire qui fait d’elle quelqu’un de rancunier mais qui, malgré tout, peut pardonner facilement. Elle est clémente envers ceux qui le méritent et violente envers ceux qui refusent le dialogue, les moyens pacifistes et/ou qui tentent de la retenir mais, généralement, elle cherchera à éviter toute forme de conflit, prenant retraite ou en usant d’attaques évasives, pour distraire ou obstaculiser ses adversaires. Elle est très ouverte d'esprit, peut-on dire, est elle toujours contente d'accéder à des nouvelles expériences et tente de profiter de la vie autant que possible.

Après, malgré tout ce qu’on vient de dire à sujet, nous revenons sur le paradoxe mental de la dragounette… Bien qu’elle ne juge pas les autres, elle tend à s’en méfier – la seule personne en qui elle a aveuglement confiance, c’est Chiaki (sa dresseuse), avec qui elle a une relation très soudée. Et, nonobstant de son éventuel désir de passer inaperçue, la discrétion n'est pas dans ses gènes. Globalement parlant, c'est quelqu'un de très affable, pourrions-nous prétendre. On peut dire même, qu'elle est quelqu'un de tactile, qui ne refuse aucune preuve d'affection – d'autant plus que sa température corporelle est relativement basse, ce qui lui fait apprécier davantage le contact physique avec autrui.

Toutefois, mademoiselle peut se renfermer sur elle-même très facilement et devenir assez froide, sèche, orgueilleuse et très désagréable quand on aborde certains sujets… délicats. Si elle vient à s’énerver, c’est qu’il y a une bonne raison et vous n’aimeriez pas être dans le coin quand elle cessera de retenir sa colère. Elle n'aime pas parler d'elle et ne supporte pas qu'on remette en question sa parole ou ses dires mais elle ne vous fera jamais de mal – physiquement parlant, du moins : elle connaît le pouvoir des mots et n'hésite pas à en faire usage – à bon scient, en général. C'est quelqu'un de très loyal et fidèle mais qui a du mal à s'attacher aux gens, ou, plutôt, qui refuse de le faire par crainte d'être rejetée ou humiliée, notamment lorsque cela concerne sa nature : c’est un pokémon certes, mais elle est devenu hybride et estime qu’elle est égale et semblable à n’importe qui d’autre, y compris les humains. Elle digérera très mal le fait d’être prise de haut.  Elle ne ment pratiquement jamais parce qu’elle est naze pour ça et parce qu’elle considère que c'est un artifice dont elle n'a pas besoin, tout comme les préjugés. Elle traite autrui comme elle juge qu'on le mérite et ce, jusqu'à preuve du contraire. N’important que peu le sexe, l’âge, la race, les croyances, la nature ou autres, elle ne juge rien ni personne qu'elle ne connaisse pas.

Et la beauté, dans tout cela ?
Pour elle, tout le monde est beau et rien ne saurait changer l'image physique d'autrui... outre leur personnalité. Les gens avec un esprit merveilleux montent davantage dans son estime, bien entendu, c'est loin d'être quelqu'un de superficiel. Elle est capable de trouver la beauté et la douceur là où ou ne pourrait les soupçonner. Elle aime faire la cuisine mais préfère de loin la pâtisserie – surtout pour manger ce qu’elle a fait, après. Elle est très gourmande, goinfre, même, parce qu’elle n’aime pas que le sucre : elle mange tout ce qui est à sa portée. Ne comptez pas sur elle pour faire le nettoyage ou s'occuper du linge car elle risque de mettre encore plus le zouk.

Elle aimerait un jour apprendre à jouer un instrument mais elle est trop gauche et il y a trop de maths dans la musique... Ce qu’elle rebute, encore plus que la foule. Parlez-lui astronomie, chimie, biologie ou autres mais pas physique ni maths au risque de lui filer des migraines : vous perdez votre temps.

Dernièrement, elle n’est pas du tout pudique. Ne vous étonnez pas qu’elle s’incruste quelque part, comme si elle était chez elle, ou de la voir à poil la plupart du temps : elle ne finit pas de s’habituer a ce trait de l’humanité. Elle pense comme un pokémon et donc, elle agit comme tel, malgré son intelligence et son éducation.

En somme, c'est quelqu'un de sincère, affectueuse, qui regorge de vie et qui sait transmettre sa bonne humeur à autrui et qui est toujours prête à s'amuser. Son savoir ne lui permet pas de corriger sa maladresse et ni ses manières plutôt douteuses à table. Elle est polie mais quand il s'agit de manger, Ramali n'écoute que son bide !

MON HISTOIRE

Ramali est née le jour du solstice d’hiver.
Elle était la dernière d’une grande fratrie et la plus frêle mais, également, la plus obstinée. Elle était petite et hargneuse au début car elle devait se battre pour avoir de la nourriture lors des longues périodes de famine. Le désert ne pardonne pas et ses parents n’arrivaient pas à s’occuper de tous leurs enfants. Certains furent capturés par des humains bien avant elle, d’autres moururent dévorés par d’autres pokémons du Désert Délassant mais elle, elle survécut.

Comme à chaque saison d’accouplement, les frères aînés partaient et laissaient la place pour les futurs bébés kraknoix et notre petite tortue hargneuse ne fit pas l’exception. À partir de là, elle ne pouvait déprendre que d’elle-même, chassant seule dans le sable, creusant des pièges, mordant les gens et les pokémons qui y restaient coincés, puis… un jour, elle se fit salement tabasser par un dresseur et son pokémon, qu’elle avait piégés dans le sable. Si elle n’était pas parvenue à s’enterrer aussi profondément, elle aurait été capturée par ce type horrible. À cause de cette rencontre foireuse, elle fut longtemps sans manger et commença à s’allier avec d’autres pokémons : des maracachi, des darumarond, des racaillou et des cacnea, entre autres.

Puisqu’ils étaient plus faibles que leurs congénères, ils savaient qu’ensemble, ils avaient plus de chance de survie. Ramali n’était plus aussi confiante et évitait d’attaquer les humains qui foulaient leur territoire à moins qu’ils n’attaquent son groupe d’amis, avant. Puis, vint plus tard une très grande famine. Pendant des années, il n’y eut plus une seule goutte d’eau dans le désert, les températures montèrent et il y avait de moins en moins de pokémons dans sa zone et d’humains.Quand certains de ses amis moururent, le reste du groupe mangea leurs corps avant de se résigner à changer d’endroit. Certains voulurent aller vers le nord, d’autres vers le sud. Ramali erra, simplement, ne sachant pas où aller jusqu’au jour où elle croisa le chemin de deux femelles humaines : une mère et sa fille – Chiaki.

Il ne fut pas bien difficile de la capturer, même si elle claquait des mâchoires et tentait souvent de s’enterrer dans le sable. Mais, une fois qu’elle connut le bonheur d’être auprès de cette fillette, elle se demanda si elle n’aurait pas dû se faire capturer avant. Elle avait de la nourriture à volonté, elle était soignée, aimée, elle voyageait et apprenait plein de nouvelles choses, devenant toujours plus forte. Là où, avant, ses besoins se limitaient à la survie et à la nourriture, maintenant elle désirait savoir, vivre, voir… goûter à des nouveaux plats et gâteaux ! Au début, Ramali était plutôt destructive car elle mangeait et croquait tout ce qui était à sa porté : mobilier, habits, accessoires, objets décoratifs… tout. Elle se cachait sous les tables et les lits pour manger ses trouvailles mais elle finit par arrêter de le faire, avec le temps.

Cette petite tortue hargneuse devint une vibranif affectueuse, confiante et active.
Elle était enjouée, câline et gourmande, comme sa dresseuse.

Elle était toujours prête à jouer et à combattre. Elle était très compétitive et ne se laissait pas abattre par un échec tant qu’elle avait toujours la volonté de retenter son coup. Elle a beaucoup changé depuis qu’elle est auprès de la blondinette, elles sont devenues plus qu’une dresseuse et ton starter. Plus que des simples amies, pour Ramali, Chiaki était comme une sœur ou une mère, et, pour elle, elle était une confiante et quelqu’un en qui elle pouvait avoir toujours confiance – sauf s’il s’agissait de nourriture. Ramali voulait tant pouvoir aider davantage l’inventrice… Elle voulait se rendre utile, la rendre heureuse, la faire toujours sourire et lui inspirer la bonne humeur. Elle ne se sentait pas très utile, en dehors des combats et du mode doudou écailleux, le soir. Elle voulait aussi pouvoir chanter sans lui casser les oreilles, ça la déprimait que son pseudo-chant sonne aussi mal pour tous ceux qui l’entendaient.

Alors, elle désira être humaine.
Elle le souhaita pendant longtemps...

Et elle crut que son souhait avait été exaucé par Arceus quand, peu après son évolution à Libegon… Ce fut l’un de ces soirs où la mystérieuse Humioka traversa le ciel de Nathyria en chantant. Ramali se souvient à peine d’avoir entendu un son harmonieux et mélodique avant de s’endormir auprès de Chiaki. Ce fut… il y a relativement peu de temps, peut-être deux ou trois ans. Le matin, la dragonne se sentait plus maladroite et moins lourde que d’habitude. Elle avait un peu froid et se sentait bizarre mais elle ne tint pas rigueur jusqu’à ce qu’elle voit ses mains : elles étaient humaines et ses bras étaient plus longs qu’avant, tout comme ses pattes. De surprise, elle hurla et réveilla sa dresseuse, ce qui la fit hurler davantage.

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Ramali tarda à s’habituer à sa nouvelle condition mais elle y trouva un grand plaisir puisqu’elle pouvait tenter de se rendre plus utile. Elle apprit à cuisiner et, principalement, à faire des douceurs puis… elle apprit à lire et vaguement à écrire, suivait Chiaki un peu partout afin de l’assister dans son quotidien, que ce soit à la maison ou dans son travail. En plus, elle pouvait chanter maintenant – et ses ailes produisaient toujours ce son très agréable, propre à son espèce. Qu’est-ce qu’elle pouvoir vouloir de plus ? Elle était comblée ! Même si elle a tendance à traîner quand on lui dit de faire quelque chose et qu’il fait beau : choisir entre roupiller au soleil et bosser, le choix est vite fait, pour elle.

Elle s’entend plutôt bien avec ses coéquipières, même si elle ne leur fait pas autant confiance qu’elle en accorde à Chiaki. Elle est moins tactile avec elles et, surtout, elle ne répond pas aux demandes qu’elles pourraient éventuellement lui faire. Elle est gentille et serviable, certes, mais la seule personne à pouvoir lui donner des ordres ou des consignes, c’est leur dresseuse. Elle pourrait s’embrouiller avec le reste de l’équipe si on lui rentre trop dans le lard.